Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CUBA 2005
23 mars 2005

23 mars L'aquarium grandeur nature

Il est quatorze heures et, comme tout le monde l’a bien compris, depuis que nous sommes partis, ce qui ponctue notre vie définitivement, ce sont les arrêts repas. Petit déjeuner à l’hôtel le matin, déjeuner à midi, plus ou moins sommaire et pour finir, le repas du soir, chez l’habitant ou sur place quand la chose est prévue. Entre temps, nous roulons, nous visitons, nous regardons, nous photographions, nous dormons, nous lisons les cartes routières et les panneaux effacés. Mais toutes ses activités annexes n’ont qu’un seul but, qu’une seule raison d’être : trouver le prochain endroit pour manger. Désolé, mais il faut un peu d’honnêteté vis à vis du lecteur.

Donc, ce jour là, il est quatorze heures et nous sommes très en retard lorsque nous nous asseyons enfin à la terrasse d’un bar-restaurant installé sur la plage de Cayo Jutias. Mais que font-ils là, me direz-vous ? Et bien notre parcours avait prévu cette seconde visite aux poissons multicolores qui habitent le récif de corail. Alors voilà. Après avoir marché le long d’une plage écrasée de soleil ; après avoir subi une sévère attaque de mosquitos très agressifs et voraces ; après avoir fait une première tentative infructueuse, nous avons fini par poser nos petites affaires sous un parasol de palmes. Nous avons loué des barquettes et plouf, droit sur les cayes, les étoiles de mer, les Sergents Majors et autres Paroquets multicolores. Bref, une fois là-dedans, nous n’avons pas vu passer l’heure, pas vu venir non plus les coups de soleil, et oublié complètement les piqûres de moustiques.

Ah, au fait, il est toujours quatorze heures.

Je reprends mon récit là où je n’aurais jamais dû l’interrompre. Nous sommes sous le toit de palmes du restaurant. Il circule un air qui donne de la fraîcheur. Nous commandons du poisson, des crustacés, du vin et nous sommes bien. Le temps nous file entre les doigts et je n’arrive pas à noter tout ce que je voudrais sur mon carnet. Après-midi à flemmarder sur les barquettes. Jean-Luc retourne avec son masque et son tuba dire au revoir à une orphie avec laquelle il a sympathisé le matin et Isabelle, jalouse, l’accompagne.

Nous disons au revoir à nos copain Belges que, chose à peine croyable, nous avons retrouvés ce matin même, en arrivant au péage qui nous permettait d’accéder à la plage. Une seule voiture stationnée immédiatement devant nous, et c’était eux. On a beau se dire que les lieux touristiques attirent les touristes, de là à se retrouver au même moment, au même endroit, c’était trop drôle pour que nous ne fassions pas une petite photo souvenir.

IMG_0827

Ensuite, nous revenons voir le soleil bercer puis border les mogottes pour la nuit. Mojitos et Cuba libre nous aident à supporter cette infinie douceur de la nuit qui glisse lentement. Mais qu’est-ce qui m’arrive ?

Après…….

Ne riez pas, la natation, ça creuse !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité